Vendredi 9 octobre 2020

**Gedeoni 12** Ven 09 Oct 2020, 07:18

Salut matutinal,

Vendredi 9 octobre 2020 0920-gedeoni-stabilize

Une banale petite photo, prise dans le minuscule village de Vines qui pourtant abrite un vrai trésor : le Musée Français de la Cabrette.
Riche et belle collection de Cornemuses du monde + quelques Vielles à roue.
Si ça intéresse, j’ai quelques photos des collections du musée.

La femme avec qui j’ai pu bavarder dans le village était stupéfaite qu’un 22 puisse comprendre (peu) son patois. J’ai eu beaucoup de plaisir ce jour-là d’entendre parler en rouergat. Dans ma tête, l’espace de quelques instants j’étais redevenu l’adolescent qui adorait se moquait de la tante Louise. …

"Per Sant Miquèl lou desperti mouonto ol cèl"

"Desperti" est le troisième repas au milieu de l'après-midi, le "Gousta" ce n'est pas le goûté, mais le repas du midi.
Ado, je mimais la tante Louise qui levait les bras au ciel pour se plaindre pour les travailleurs qui n’avaient plus droit au repas de la mi-journée. Ma chère tante Louise (tante de ma mère) parlait peu le français, elle l’écrivait avec 2 à 3 fautes à chaque mot, mélangeant patois et français dans la même phrase. Si je compare son écriture, à celle de sa sœur, fine, calligraphiée, d’un coup d’œil, on voit deux destins, l’une n’a jamais quitté la ferme familiale, l’autre est montée à Paris…

**GLM** Ven 09 Oct 2020, 08:45

Un monde qui a disparu.

**Vagabonde** Ven 09 Oct 2020, 09:34

En Occitanie , les gens parlent encore occitan...

Tout disparaît , et il naît du différent... Une spirale , un buisson évolutif....
Comment sera fait " demain" ?????
Pour moi un grand mystère mais la vie continuera....( sous quelle forme?)
Ceci dit demain ne doit pas nous faire oublier hier et VIVRE dans le présent....

J' aime l' Histoire , mais dieu du ciel épargne moi d' y faire un retour.... Very Happy

Mon premier champignon des bois , hier:

**Gedeoni 12** Ven 09 Oct 2020, 09:50

Vagabonde a écrit:En Occitanie , les gens parlent encore occitan...

Je parle d’un temps que les moins de soixante-cinq ans ne peuvent pas connaître. Le Rouergue en ce temps-là cultivait la fraise jusque sous les balcons
Et les humbles maisons n’étaient pas encore des résidences secondaires, elles ne payaient pas de mine. C’est là que nos vieux vivaient craignant souvent la disette.
Ils ne parlaient pas l’Occitan, mais leurs vieux patois du Rouergue.